10 jours sur l’île de La Réunion

Pour info, toutes les photos présentes dans cet article ont été faites avec mon Sony A7III et mon Tamron 28-75mm f/2.8 DI III VXD G2. J’ai aussi eu l’occasion de prendre des photos sur place avec un drone DJI !

En septembre 2025, je suis parti deux semaines sur l’île de La Réunion, une destination qui pour être honnête, ne faisait pas du tout partie de ma liste de voyages à court terme. Mais comme ma sœur s’y est installée quelques mois, c’était l’occasion parfaite d’aller la voir en famille… et je dois dire que j’ai été énormément surpris par cette île que j’ai littéralement ADORÉE. Entre ses paysages volcaniques, ses plages, ses cirques, ses cascades et ses randonnées, La Réunion regorge de choses à faire.

Dans cet article je vais te partager mon top des choses à faire à La Réunion, basé sur ce qu’on a pu découvrir sur place. Bien sûr, il reste encore énormément à voir et à explorer (surtout côté randonnées), mais crois-moi, en 2 semaines tu as déjà largement de quoi t’occuper et te faire une idée de ce qu’est La Réunion !

 

Juste avant, voici quelques faits sur
LA réunion !

🌍 La Réunion est une île française située dans l’océan Indien, à l’est de Madagascar et au sud-ouest de l’île Maurice.

🌋 L’île possède 2 volcans : le Piton des Neiges, le plus haut sommet de l’océan Indien mais qui est éteint. Et le Piton de la Fournaise, l’un des volcans les plus actifs du monde.

🤝🏼 La Réunion, surnommée “l’île intense”, mélange des cultures européennes, africaines, indiennes, chinoises et malgaches.

🐋 Entre juin et octobre, tu peux apercevoir les baleines à bosse nager le long des côtes de La Réunion, et certaines s’approchent même très près des plages !

🥾 La Réunion est un vrai terrain de jeu pour les randonneurs, avec des sentiers incroyables comme le cirque de Mafate, que tu ne peux rejoindre qu’à pied ou en hélicoptère."

 

 
 

Quand partir à La Réunion ?

Si tu te demandes quand partir à La Réunion, sache que l’île a 2 saisons principales : l’été austral qui est chaud et humide, de novembre à avril, et l’hiver austral qui est plus frais et sec, de mai à octobre. Pour nous, début septembre a été parfait : les températures sont agréables, autour de 21 à 24 °C, avec quasiment que du soleil, un ciel dégagé et juste quelques averses de temps en temps.

On a également choisi cette période parce que c’est aussi la saison pour voir les baleines à bosse qui viennent migrer le long des côtes entre juin et octobre. Certaines s’approchent même super près des plages !

Début septembre, les billets d’avion sont aussi plus raisonnables qu’en plein été, et tu évites la foule de touristes, donc les randonnées et visites sont beaucoup plus tranquilles.

Bref, septembre, ça a été un super compromis : beau temps, possibilité de voir les baleines, moins de monde et billets d’avion plus abordables ! Si tu veux découvrir cette île, je te recommande donc septembre ou octobre pour profiter un maximum de tout ce que l’île a à offrir !

 

loger à La Réunion ?

Pour notre séjour à La Réunion, on a réservé directement sur Booking.com et on a choisi de loger à 2 endroits différents. On voulait des maisons avec piscine à un prix raisonnable. Comme on s’y est pris un peu tard pour réserver, il ne restait plus autant de choix, mais honnêtement il y a des énormément d’appartements, de maisons et villas avec piscine à louer un peu partout sur l’île. Je te conseille donc de t’y prendre suffisamment à l’avance pour avoir du choix !

Pour la première semaine, on était à Saint-Pierre, dans une grande maison avec piscine. Elle était top, mais juste à côté d’une route assez passante, donc un peu de bruit. Rien de dramatique, mais avec du recul on aurait sans doute préféré quelque chose plus proche d’Étang-Salé pour être encore mieux placé par rapport à notre programme.

Pour la deuxième semaine, on s’est rapproché du côté balnéaire, à Saint-Gilles-les-Bains dans une grande maison avec piscine et un super salon extérieur. Le quartier était calme et agréable, et la plage à seulement 5 minutes en voiture. Petit détail : l’annonce mentionne 2 salles de bain, mais il n’y en a en réalité qu’une seule.

 

Que faire à La Réunion ?

 

Jour 1 -

Pour notre première journée à La Réunion, on est parti en voiture depuis Saint-Pierre en fin de matinée, direction le cirque de Cilaos. Ce dernier est l’un des trois cirques de l’île, situé au pied du Piton des Neiges. On y accède uniquement par une route sinueuse, avec plus de 400 virages. Si tu as le mal des transports, accroche-toi ! Mais la vue depuis la route reste incroyable avec des paysages magnifiques !

Au cœur de ce cirque se trouve le village de Cilaos, perché à 1200m d’altitude. Cet endroit est notamment connu pour ses lentilles ou encore son vin. Quand on est arrivés, on est tombés sur le marché forain de Cilaos installé en plein centre. Ce dernier regorge d’épices, de fruits ou encore de spécialités culinaires réunionnaises. Ensuite, on a pris le temps de se balader dans les rues du village et découvrir l’église Notre-Dame-des-Neiges qui a pour arrière-plan les montagnes du cirque de Cilaos. 

L’après-midi, on a enchaîné avec notre première randonnée sur l’île : la cascade du Bras Rouge. C’est un aller-retour d’environ 6 km, qu’on a fait en 2h40, avec 300 m de dénivelé positif à l’aller et autant en descente pour le retour. Le sentier est très praticable et plus tu avances, plus la vue sur le cirque se dégage. À l’arrivée se trouve un belvédère qui donne une vue sur la cascade. Et si tu veux pouvoir te baigner, tu peux continuer de quelques mètres après l’observatoire où tu auras accès à des bassins au sommet de la cascade.


Jour 2 -

Pour cette deuxième journée, on a pris la route direction la Plaine des Palmistes, au cœur de l’île dans le couloir intervolcanique entre le Piton des Neiges et le Piton de la Fournaise. Comme tu t’en doutes, le coin est rempli de palmiers à perte de vue. On a ensuite fait un petit arrêt dans le village de Sainte-Rose. Au cœur de celui-ci, tu trouveras la fameuse église Notre-Dame-des-Laves, ou église rose. Lors de l’éruption de mars 1977, la coulée de lave est entrée dans le bâtiment sur seulement 3 mètres, le reste contournant l’église sans la détruire.

Juste après, on s’est rendu à l’Anse des Cascades, une petite baie tranquille où se trouve cocotiers, vacoas et cascades. Le site est protégé et offre une superbe vue sur l’océan et les falaises aux alentours. On y était en début d’après-midi et c’était parfait parce qu’on était presque seuls, on a pu profiter du calme des lieux.

Ensuite, on a pris la Route des Laves, qui relie Sainte-Rose à Saint-Philippe sur environ 32 km. C’est un des paysages les plus incroyables de l’île : tu passes d’anciennes coulées de lave où tout est très sombre à la végétation luxuriante de l’île. Tu verras comment la nature reprend vite ses droits, avec de nombreuses plantes qui repoussent sur les coulées.

Dans la continuité, on est allés à la plage du Tremblet pour aller voir l’épave du Tresta Star. Ce cargo mauritien de plus de 70 mètres s’est échoué en 2022 pendant le cyclone Batsirai et est resté accroché à la roche volcanique. Le décor est super photogénique et l’ambiance très perturbante avec les bruits métalliques de la carcasse du bateau. Mais il faut faire attention et ne pas s’approcher trop près parce que la falaise où se trouve l’épave menace petit à petit de s’effondrer. Pour accéder au bateau, rends-toi près de la RN2, dans le secteur du Tremblet. Tu trouveras un petit parking juste après les coulées de lave de 2007. Suis ensuite le panneau indiquant l’accès à la mer et descends le sentier jusqu’au bord de l’océan. Une fois en bas, longe la côte à travers les rochers (le chemin reste assez praticable si tu as de bonnes chaussures). La balade fait 2,4 km aller-retour et prend environ 1h.

Pour finir la journée on est allés à la plage de Ti Sable, une petite crique de sable noir qui est magnifique au coucher du soleil ! Honnêtement, je pense que c’est le plus beau sunset que j’ai pu voir de ma vie ! Sache par contre que la baignade est interdite car tu n’es pas dans le lagon donc il y a un risque de requin, mais également car il y a énormément de courant. Pour y accéder, gare-toi sur le parking près de la plage situé à côté de la déchèterie de Saint-Joseph. De là, suit le panneau indiquant la plage de Ti Sable qui se trouve à environ 200 mètres.


Jour 3 -

Pour cette troisième journée, on a commencé par Saint-Leu, et plus précisément Kélonia, l’observatoire des tortues marines. Ce lieu est à la fois un aquarium, un musée et un centre de recherche entièrement dédié aux tortues marines. Situé en bord de mer, Kélonia dispose de 1 500 m³ de bassins en eau de mer, d’espaces pédagogiques et scientifiques, et de 1 500 m² d’espaces extérieurs.

Le centre est super intéressant parce qu’il participe activement à la protection des tortues et de leurs habitats à La Réunion et dans tout l’océan Indien. Les tortues blessées ou malades sont soignées sur place avant d’être relâchées en mer. Tu pourras aussi découvrir la place des tortues dans l’histoire de La Réunion et des îles voisines, et comprendre le rôle important de ce centre pour la biodiversité locale.

Je te conseille de prévoir environ 2h pour bien profiter du site et observer tranquillement les tortues. Et si tu peux, arrive dès l’ouverture : on était quasiment seuls au début et quand on est partis le monde commençait à arriver.

Après ça, on a fait un petit tour dans Saint-Leu, une ville balnéaire avec plein de petites boutiques. La plage est également connue comme un spot de surf et de parapente, avec des atterrissages directement sur le sable.

Ensuite, on est allé se poser sur la plage de l’Hermitage près de Saint-Paul. C’est une belle plage de sable blanc qui s’étend sur plus de 7km et qui est protégée par une barrière de corail, tu peux donc t’y baigner en toute sécurité. Pour le snorkeling, on est allés dans l’espace surveillé. Franchement, c’était assez limité. Il y avait quelques petits poissons et des coraux pas très jolis. Mais ne t’inquiète pas, je te proposerai plus loin dans cet article un spot de snorkeling que j’ai vraiment aimé !


Jour 4 -

S’il y a bien une expérience incontournable à faire à La Réunion, c’est l’ascension du Piton de la Fournaise. Avec ses 2 632 mètres d’altitude, c’est l’un des volcans les plus actifs au monde avec en moyenne une éruption tous les 9 mois ! Il occupe à lui seul près de 40 % du sud-est de l’île et fait partie du Parc national de La Réunion, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au total, il attire chaque année plus de 400 000 visiteurs.

Pour notre ascension, on voulait absolument vivre le lever du soleil depuis le cratère Dolomieu, le principal du Piton de la Fournaise. On a donc commencé à marcher à 3h du matin depuis le parking gratuit du Pas de Bellecombe, seul point de départ possible pour rejoindre le volcan. À la frontale, on a d’abord descendu les 600 marches qui mènent à l’Enclos Fouqué (c’est le seul passage pour entrer dans l’enclos). Ensuite on a traversé le plateau de lave en suivant les petits marquages blancs au sol, avant d’entamer la vraie montée sur les anciennes coulées de lave.

En 1h50 on était au sommet, devant le cratère Dolomieu, immense et impressionnant. On a attendu dans le froid glacial (prévois de quoi bien te couvrir !) que les premières lueurs apparaissent. Et là… le spectacle ! Le ciel s’est illuminé de teintes rouges, oranges et roses au-dessus de la mer de nuages. Clairement, c’est l’une des plus belles expériences que j’ai pu vivre ! On avait l’impression d’être sur une autre planète !

La descente a été tout aussi belle. On avait tout monté de nuit donc on n’avait aucune idée du paysage autour de nous. Et au retour, on a pu découvrir les panoramas sur l’enclos et les reliefs volcaniques. Attention quand même à la descente parce que les roches volcaniques peuvent être coupantes et glissantes ! Je te conseille de prendre de bonnes chaussures et des bâtons de marche pour t’aider. Je t’avoue que personnellement la partie que j’ai trouvé la plus dure était à la fin : remonter les 600 marches pour sortir de l’enclos, avec la fatigue de la randonnée et la courte nuit… Mais en prenant son temps et en faisant des pauses ça l’a fait ! Une fois revenu au parking, tu trouveras un snack qui vend notamment des crêpes et des gaufres, et après cette longue marche tu seras bien content d’en profiter !

En tout, on a mis 1h50 pour monter et 2h30 pour descendre en comptant quelques pauses. La randonnée fait environ 13 km aller-retour pour 500m de dénivelé positif. Elle reste accessible si tu es en bonne forme et bien équipé. Même si tu n’oses pas la faire de nuit, l’expérience en journée vaut largement le coup aussi ! Mais fais attention à la météo et monte uniquement si le ciel est dégagé, sinon tu risques de ne rien voir une fois en haut.


Jours 5 et 6 -

Après l’ascension du Piton de la Fournaise, on a décidé de se lancer dans une expérience un peu différente : 2 jours de randonnée dans le cirque de Mafate. Si tu ne connais pas encore Mafate, c’est sans doute l’endroit le plus sauvage et isolé de La Réunion, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Accessible uniquement à pied ou par hélicoptère, ce cirque formé par l’effondrement du Piton des Neiges possède plus de 140km de randonnée ! Ici, pas de route, pas de voiture, juste des sentiers qui traversent le cirque en long, en large et en travers. Les habitants, les Mafatais, vivent dans de petits villages appelés “îlets” qui sont alimentés par hélicoptère.

Pour cette randonnée on voulait un itinéraire qui soit accessible et qui nous permette de découvrir les paysages de Mafate. On nous a donc conseillé de partir du Col des Bœufs, en s’arrêtant au parking du sentier Scout (attention à ne pas confondre avec celui du sentier Augustave un peu avant). On a donc commencé à marcher vers 10h30 en empruntant .

Le sentier Scout débute le long de la Route Forestière 13 du Haut Mafate, du côté du cirque de Salazie puis se poursuit dans Mafate. L’objectif était de rejoindre l’îlet d’Aurère pour y passer la nuit. J’ai eu un vrai coup de cœur sur le chemin pour le point de vue depuis la crête des Deux-Fesses : à gauche un précipice vertigineux sur la Grande Ravine, à droite celui de la Ravine Savon… juste incroyable. Sur le trajet, on est aussi passé par Îlet à Malheur, un petit village typique perdu entre les montagnes. On y a fait une longue pause pour le déjeuner avant de continuer la descente.

En tout, on a marché 13 km avec un gros dénivelé négatif compris entre 800m et 1000m. Après environ 5h30 de marche (pauses comprises), on est arrivé à Aurère où l’on a posé nos tentes sur le terrain du Gîte de Tatie Jo. Si tu décides de découvrir cet îlet, je te recommande à 100% de t’arrêter passer la nuit chez elle ! On a eu le droit à un accueil chaleureux, à un repas local partagé avec d’autres randonneurs, et un petit-déjeuner le lendemain matin. On avait aussi accès à une douche chaude (le luxe après une journée de marche). À notre arrivée, on s’est également rendu au petit bar d’Aurère pour boire un coup, c’était vraiment sympa pour se poser !

Le lendemain matin, on a repris le chemin en sens inverse aux alentours de 9h. Il fallait maintenant remonter tout ce qu’on avait descendu la veille. On a mis à peu près le même temps qu’à l’aller avec une pause déjeuner plus courte. Le retour m’a paru plus dur physiquement, mais toujours avec des points de vue magnifiques sur le cirque. Pour ce qui est du déjeuner, tu trouveras à Aurère la boulangerie “Les Délices de Cassie” où tu pourras acheter des sandwichs (contacte-les au plus tard la veille pour faire ta commande, parce qu’il faut réserver à l’avance). 

Selon moi, c’est une randonnée qui reste accessible si tu as un minimum de condition physique. Le chemin est bien tracé, les paysages sont incroyables, et l’expérience de dormir en bivouac dans un îlet est vraiment top. Les seules difficultés, c’est le dénivelé et le poids du sac si tu portes ton matériel pour dormir. Si tu veux voyager plus léger sache que beaucoup de gîtes proposent repas et couchage, ce qui évite de transporter tente, duvet, matelas... Par exemple, Tatie Jo propose  également des chambres pour passer la nuit. Il y a également quelques passages qui peuvent impressionner si tu as le vertige, mais il y a des câbles pour te tenir et avancer en sécurité.


Jour 7 -

C’était une journée que j’attendais depuis que je savais qu’on allait à La Réunion : on avait réservé une sortie cétacés avec Plongée Péï. On a choisi cette agence parce qu’elle est réputée pour leur respect des animaux. Ici, pas de gros catamaran rempli de touristes qui fonce sur les cétacés. On part en petit zodiac et dans le calme.

On avait rendez-vous à 8h à l’agence et après un briefing rapide, on est parti vers le large. Pas de baleines ce jour-là (elles étaient peu nombreuses près des côtes cette année), mais on a eu la chance de voir plusieurs groupes de dauphins. Après une mise à l’eau pour prendre nos marques avec palmes, masque et tuba, on a plongé près d’un premier banc d’une quinzaine de Grands dauphins de l’Indo-Pacifique qui sont passés à moins d’un mètre de nous, c’était incroyable. Plus loin, on a croisé un autre groupe, cette fois des dauphins à long-bec, encore plus nombreux et super proches. Franchement, c’était une expérience magique !

Pour être honnête, j’hésitais à descendre à l’eau avant de monter sur le bateau à cause de ma peur des profondeurs et des requins. Mais une fois en mer, je savais que j’allais le regretter si je ne descendais pas ! Bref, j’ai pu cocher une case sur ma liste de rêves !

Plongée Péï, connue pour son respect de la faune marine, dispose de deux agences (à Saint-Leu et au Port de Saint-Denis). Ils proposent à la fois des sorties plongée et des excursions pour observer les cétacés. L’activité qu’on a choisie dure environ 3 heures, ce qui laisse le temps de croiser des animaux si la chance est de ton côté. Bien sûr ils ne garantissent jamais la rencontre avec des cétacés, mais d’après les avis et l’expérience de beaucoup, tu as de très grandes chances d’apercevoir des dauphins, présents toute l’année. Les baleines, elles, ne sont visibles qu’entre juillet et septembre.

Après ça, on a continué la journée en se baladant à Saint-Gilles-les-Bains, la station balnéaire la plus connue de l’île. C’est une ville sympa et animée avec son petit port, sa plage, et ses boutiques. On a notamment fait un tour dans le magasin de vêtements de la marque réunionnaise Pardon, bien connue sur l’île.

En fin d’après-midi, on a repris la route direction la plage de l’Hermitage où on s’était rendus plus tôt dans le séjour, pour essayer d’observer des baleines depuis la côte. On s’était basés sur l’application Balèn Terla, qui recense en temps réel les observations de baleines faites autour de l’île. Elle permet de savoir où elles ont été vues récemment, d’accéder aux meilleurs spots d’observation et de partager ses observations avec les autres utilisateurs.

Et par chance, en arrivant on a eu la chance d’apercevoir au large le dos d’une baleine qui a surgi hors de l’eau avant de disparaître sous la surface de l’eau. On est restés un moment à observer l’horizon pour la revoir, mais sans succès.


Jour 8 -

Pour cette huitième journée, direction l’Entre-Deux, un petit village créole posé entre deux rivières (le Bras de Cilaos et le Bras de la Plaine). Niché entre les montagnes et l’océan, c’est un endroit qui a vraiment gardé son âme avec des maisons créoles colorées et des ruelles fleuries. Si tu aimes te balader tranquillement, c’est un coin qui vaut le détour. Et si tu es plus randonnée, c’est aussi le point de départ vers le sommet du Dimitile, avec une vue magnifique sur le cirque de Cilaos.

Ce jour-là, on s’y est rendu pour une autre raison : le Trail des Coteaux Secs, une course assez connue à La Réunion. Des proches y participaient, donc on est allés les accueillir à l’arrivée avant d’en profiter pour flâner un peu dans le village. Honnêtement, ce n’est pas un incontournable selon moi si tu ne restes uniquement quelques jours sur l’île, mais c’est un joli coin si tu veux découvrir un village typique et authentique.

L’après-midi, direction la côte ouest à Bassin Pirogue du côté d’Étang-Salé. C’est un petit lagon protégé par la barrière de corail. On y est allés sur les conseils des personnes que l’on connaissaient sur place qui nous avaient dit que c’était l’un des meilleurs spots de snorkeling de la région, et franchement, ils avaient raison !

On s’est mis à l’eau du côté où les petits bateaux sont amarrés, et il y avait presque personne. En avançant un peu plus loin, on a découvert une  faune et une flore marine incroyable avec des poissons colorés partout et des coraux magnifiques. J’ai adoré ce spot ! J’avais déjà eu la chance de faire du snorkeling notamment à Bali en Indonésie dans des endroits réputés pour ça, et pourtant j’ai trouvé qu’ici il y avait encore plus de poissons, aussi bien des petits que des plus gros.

Fais juste attention car il y a très peu de fond par endroits, donc tu peux frôler les coraux sans t’en rendre compte et certains poissons sont venimeux, comme le poisson-coffre ou le poisson-pierre, quasiment invisibles dans le sable. Je te conseille de mettre des palmes ou des chaussures d’eau pour éviter les accidents. Si tu as de la chance, tu tomberas peut-être sur la tortue ou la raie, qui vivent dans le coin !


Jour 9 -

Pour cette journée, on a pris la route vers l’est de l’île, direction le cirque de Salazie. C’est le plus accessible des 3 cirques, mais aussi le plus verdoyant. Ce cirque abrite aussi certains des plus beaux villages créoles de La Réunion. Il fait partie du Parc National, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et on comprend vite pourquoi une fois sur place !

On a commencé par le village d’Hell-Bourg, un endroit plein de charme et d’histoire. On s’y est baladé tranquillement, en découvrant les maisons typiques au style colonial et la nature qui les entoure. En contrebas, tu peux aller voir les anciens thermes, maintenant en ruines mais qui font partie de l’identité du village. Et ne manque pas le cimetière d’Hell-Bourg qui est étonnant avec ses tombes colorées et fleuries qui font face aux montagnes. Rien à voir avec les cimetières que l’on connaît habituellement !

Après le déjeuner sur place, on a repris la voiture direction Sainte-Suzanne pour visiter la Vanilleraie du Grand Hazier. Et c’était une super découverte !

La Vanilleraie c’est une plantation de vanille installée dans un magnifique domaine créole. On y découvre tout le processus de fabrication de la fameuse vanille Bourbon de La Réunion, depuis la culture jusqu’à la transformation des gousses. La visite dure environ 1 heure et se déroule en trois temps. D’abord, tu as un petit film explicatif qui retrace l’histoire de la vanille et du domaine. Ensuite, tu passes à la plantation où le guide explique comment les gousses sont fécondées, récoltées, triées, séchées et préparées (tout est fait à la main et dans la tradition). Tu termines la visite par la boutique et une terrasse où tu peux déguster des produits à base de vanille du domaine. On a testé le macaron à la vanille, qui était excellent, et une glace maison qui nous a un peu déçus parce qu’elle manquait de goût. Mais globalement c’est une visite très intéressante et bien rythmée !


Jour 10 -

Pour cette dernière journée à La Réunion, on a voulu marquer le coup avec une activité un peu spéciale qui est plutôt réputée sur l’île : un tour en hélicoptère ! Après avoir exploré La Réunion à pied, on avait envie de la découvrir depuis les airs. Pour moi, c’était une première et spoiler : j’ai adoré ! On avait réservé avec Helilagon, une compagnie historique de l’île avec une équipe super professionnelle et sympa, et on a choisi le circuit “Le Magique”. Le vol partait de Saint-Gilles et durait environ 25 minutes. 

On a commencé par survoler la côte ouest, en passant au-dessus du lagon et du littoral de Saint-Gilles et Saint-Paul. Ensuite, on a remonté la Rivière des Galets pour entrer dans le cirque de Mafate. C’est vraiment impressionnant de se retrouver super proche des parois des montagnes. On a pu apercevoir l’îlet d’Aurère où on avait passé la nuit pendant notre randonnée quelques jours plus tôt. Puis on a franchi une crête et on est entré dans le cirque de Salazie. C’était juste magnifique ! Et pour finir en beauté, on a survolé le Trou de Fer. C’est un gouffre de près de 300 mètres de profondeur crée par l’effondrement d’une partie du Piton des Neiges, où plusieurs rivières se jettent. Vu d’en haut, c’est à couper le souffle avec les dizaines de cascades qui descendent le long des falaises. On a ensuite rejoint la base de Saint-Gilles depuis laquelle on était partis. Franchement, c’est une expérience inoubliable !

Pour ce qui est du prix, c’est assez onéreux (239 € par personne), donc si tu voyages avec un petit budget ce n’est pas forcément une priorité : tu verras déjà des paysages incroyables en randonnée. Mais si tu peux te le permettre, je te le recommande sans hésiter !

Côté confort, je n’ai pas du tout eu le mal des transports. Il suffit de tourner la tête dans le même sens que l’hélicoptère quand il vire pour éviter d’être barbouillé, et ça le fait !

 

 

Ce voyage à La Réunion a été incroyable du début à la fin. J’ai retrouvé ma sœur après plusieurs mois sans s’être vu et j’ai pu découvrir une île pleine de vie, de paysages magnifiques et de culture. J’ai vécu des moments inoubliables : nager avec des dauphins, voler en hélicoptère au-dessus de l’île, ou encore assister au lever du soleil au sommet du Piton de la Fournaise.

Si tu veux visiter La Réunion, je te conseille d’y rester au moins 2 semaines pour avoir le temps de voir les incontournables. Il y en a pour tous les goûts, tu trouveras forcément ton bonheur : randonnées, plages, paysages, activités en tout genre... La Réunion ne s’explique pas, elle se vit !

 

 

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